Europe - À la conférence de l'ONU sur les océans, CGN dévoile un modèle alliant éolien et biodiversité

L’énergie propre peut-elle devenir un levier pour restaurer les océans ? C’est le pari lancé par le groupe China General Nuclear Power (CGN), qui a présenté à Nice un Livre blanc sur la biodiversité marine, à l’occasion de la 3ᵉ Conférence des Nations Unies sur les océans.

Réalisé en collaboration avec le Green Ocean Institut, ce document propose un nouveau modèle où infrastructures énergétiques et écosystèmes marins ne s’opposent plus. L’idée : faire cohabiter éolien offshore, aquaculture durable et protection de la faune dans un même espace maritime. Parmi les projets mis en avant, Fuxi 1, une plateforme chinoise innovante, illustre cette ambition. Capable de résister aux typhons, elle combine production d’électricité et élevage marin. Pour Benjamin Denjean, expert au Green Ocean Institut et président de l’ONG Le Paysan Marin, cette approche marque « un nouveau paradigme mondial ». Et d’ajouter : « Vent, pêche et écologie peuvent coexister. Avec la bonne approche, l’énergie propre devient un moteur de restauration des océans. »

En marge de cette annonce, CGN a également inauguré l’exposition Gardiens du Bleu, qui met en scène ses actions sur le terrain : récifs artificiels, replantation de mangroves, suivi des espèces marines, ou encore projets intégrés entre éolien et aquaculture.

Avec cette initiative, CGN entend montrer que la transition énergétique peut – et doit – intégrer les enjeux écologiques. Un message qui résonne alors que les océans, en première ligne face au dérèglement climatique, appellent des solutions durables et concrètes.