Littéraires - Remettez du bon sens dans votre assiette - 41 préjugés déconstruits par un nutritionniste - Anthony BERTHOU

Remettez du bon sens dans votre assiette - 41 préjugés déconstruits par un nutritionniste -  Anthony BERTHOU

Remettez du bon sens dans votre assiette - 41 préjugés déconstruits par un nutritionniste - Anthony BERTHOU

Par LIBRE LIVRE, le 19 Avril 2025

Des fausses évidences alimentaires,nous en avons tous quelques-unes en tête. Elles sont relayées par la presse,les réseaux sociaux, les “experts” autoproclamés, et se contredisent souvent : pas plus de 3 oeufs par semaine, le vinaigre de cidre est la solution pour maigrir, les produits laitiers sont indispensables pour avoir des os solides… Difficile de savoir exactement à qui se fier.

Ce livre s’attaque donc à 41 des préjugés nutritionnels les plus tenaces, pour enfin démêler le vrai du faux, à la lumière des dernières études scientifiques.
Avec sa clarté et sa pédagogie habituelles, Anthony Berthou nous aide à comprendre le fonctionnement de notre organisme ; il nous donne les armes pour enfin décider de ce que nous mangeons de façon éclairée.

Auteur:

Anthony Berthou est nutritionniste, il défend une approche intégrative de la nutrition auprès des professionnels de santé et dans différentes universités. Il a notamment enseigné les "Enjeux mondiaux de l'alimentation 5050" au sein de l'École polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL). Il est également expert en nutrition sportive, ancien athlète de haut niveau en triathlon et a été le nutritionniste de plusieurs équipes olympiques.

Editeur : Actes Sud

Nombre de pages : 256 pages

Prix : 22,00 euros

Parution le 30 avril 2025

Complément d'information :

De nouvelles valeurs toxicologiques de référence pour la consommation de soja

Le 24 mars 2025, l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation (Anses) a publié de nouvelles valeurs toxicologiques de référence (VTR) relatives à la consommation d’isoflavones, des phyto-œstrogènes présents en particulier dans le soja(1).
Ces seuils sont 50 à 100 fois plus faibles que ceux des précédentes recommandations (1 mg/kg de poids corporel/jour) utilisées comme référence lors de la rédaction du Préjugé n° 10 du présent ouvrage, “Le soja est à éviter à cause de ses hormones, surtout chez les hommes”, imprimé juste avant la publication du nouveau rapport. Les nouvelles valeurs maximales préconisées dans ce rapport sont de 0,02 mg de génistéine (isoflavone) par kilogramme de poids corporel par jour et de 0,01 mg par kilogramme de poids corporel par jour pour les femmes enceintes, les femmes non ménopausées et les enfants.
L’Anses précise que ces valeurs toxicologiques de référence sont définies dans l’attente de recommandations plus précises, en concertation avec les autres pays européens.

Des recommandations prudentes

Ces nouvelles recommandations apparaissent particulièrement prudentes, puisque la majorité des recommandations internationales se situent plutôt dans des intervalles proches de celles de l’ancien rapport de 2005. Les auteurs du rapport précisent eux-mêmes que le poids des preuves des études utilisées en référence demeure faible (elles ont été réalisées essentiellement sur des modèles animaux) et qu’ils ont écarté les études mettant en évidence des bénéfices sur la santé de la consommation de soja. Rappelons par ailleurs que ce rapport cible la consommation de soja en restauration collective.
Selon ces nouvelles directives, la consommation d’une seule portion de soja ou d’un de ses produits dérivés (tofu, tempeh, dessert au soja…) dépasserait largement les seuils recommandés. Elles ont toutefois le mérite d’inviter les producteurs et les industriels de l’agroalimentaire à revoir les techniques de production et de transformation du soja, pour diminuer les teneurs en isoflavones dans les aliments. Elles peuvent en effet fluctuer selon la variété de soja utilisée, les conditions de culture et le degré de maturité de la plante, ainsi que selon les procédés de fabrication et la formulation des recettes.

En attendant plus de précisions scientifiques

L’avenir nous apportera probablement plus de précisions scientifiques. En attendant, le niveau de preuves issues de ce rapport n’apparaît pas suffisamment fort pour remettre en question le fond des informations mentionnées dans le Préjugé n° 10.

(1 )Anses. Avis de l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l'environnement, et du travail relatif à l'élaboration de VTR long terme par voie orale pour les isoflavones, saisine n°2022-SA-0221, Anses, 2025, 25 p.

 

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