Littéraires - Comment notre inconscient nous rend malade - Lorsqu'on se ment à soi-même - Dr Pierre-Jean Thomas-Lamotte

Comment notre inconscient nous rend malade -  Lorsqu'on se ment à soi-même - Dr Pierre-Jean Thomas-Lamotte

Comment notre inconscient nous rend malade - Lorsqu'on se ment à soi-même - Dr Pierre-Jean Thomas-Lamotte

Par LIBRE-LIVRE Rubrique SHOPPING, le 23 Janvier 2023

« Pendant la Première Guerre mondiale, le Dr Groddeck, médecin de Bismarck, et psychanalyste contemporain de Freud, avait déjà remarqué certaines coïncidences: il raconte notamment qu'en Allemagne les épidémies d'otite survenaient lorsque les nouvelles du front étaient... mauvaises »  

« Lorsque vous achetez une voiture bleue, lorsque vous vous cognez la tête, quand vous vous brûlez la peau par inadvertance ou encore lorsque vous oubliez d'éteindre votre four, vous ne réalisez pas immédiatement que cet incident a été parfaitement programmé, et mis en scène par votre cerveau inconscient dans le but de compenser une souffrance intime restée inavouée »

« Quand vous choisissez un métier ou une robe, vous ne réalisez pas que vous cherchez à calmer une souffrance intime, personnelle ou familiale »

« Sa petite fille est donc née avec une tâche brune au niveau du premier espace interosseux droit: le soleil (= le père) avait provoqué un brunissement (symboliquement il était donc présent) au contact de la mère et de l'enfant. Le manque de présence au travail venant du père, la lésion pigmentée siégeait à droite (il imposait son absence à sa femme). Le manque de contact étant lié à la grossesse, c'est l'enfant à venir qui "consolait" sa mère par son symptôme »

« Plus la séparation (l'absence de contact) est ressentie comme froide, plus la douleur provoquée par la brûlure accidentelle est intense. Plus l'absence est longue, diffuse, imprécise, plus elle se manifeste par de véritables coups d'aiguilles très localisés (névralgies). Par le mécanisme de la compensation symbolique, le cerveau nous détourne de la douleur morale vécue dans la réalité vers une douleur physique, équivalent symbolique d'un fort contact souhaité
»

 Avant propos ~ Le «pourquoi» d'une maladie

Pourquoi avons-nous de la publicité?
? Un monsieur demande à son bureau de Poste un changement d'adresse pour une durée d'un an. Aussitôt après, il reçoit à sa nouvelle adresse des messages de bienvenue: Carrefour lui offre un bon d'achat de 5 euros, SuperU lui propose une réduction de 10 euros, Le Télégramme lui donne un abonnement d'essai gratuit de 14  jours, etc., etc. Dans tous les cas, il s'agit de créer un «bon souvenir» (une empreinte positive) chez le futur client et de le conditionner favorablement par rapport à une marque commerciale pour que, inconsciemment, ce «bon souvenir» le ramène à l'enseigne qui a fait la publicité. Les techniques du marketing connaissent parfaitement le fonctionnement du cerveau de l'être humain pour le conditionner à devenir un client. Pavlov a fait des émules.

Pourquoi déclenchons-nous des maladies?
Un médecin généraliste diagnostique une scarlatine sur un enfant. Mais il ne sait pas lui poser la bonne question: «De quelle personne(s) as-tu été obligé de te séparer, personne(s) que tu as maintenant retrouvée (ou que tu devais retrouver)?». Le conditionnement de l'apparition de la scarlatine est en effet lié à un mauvais souvenir, celui d'une séparation forcée et temporaire, le plus souvent familiale. La scarlatine est une compensation symbolique inconsciente de la frustration ressentie et non exprimée au moment où le sujet est contraint à cette séparation. Elle est automatiquement mise en place par le cerveau inconscient quand sont prévues les retrouvailles, si la personne n'a toujours pas osé dire ce qu'elle a ressenti quand on lui a imposé la séparation. Pourtant le médecin «normal» ne connaît pas ce processus et ne peut l'utiliser pour raccourcir le temps des manifestations de la maladie infectieuse de l'enfant et éventuellement éviter les complications. Heureusement, il a dans sa trousse de la pénicilline.

Manifestation du «non-dit»?
Ce qui culpabilise un sujet et l'empêche d'en parler (il ou elle n'ose le dire à personne) va être caché peu ou prou dans son inconscient. Si ce mauvais souvenir est réveillé, son cerveau INCONSCIENT va automatiquement lui créer un alibi SYMBOLIQUE parfaitement adapté. Cela peut être une maladie, un accident, un changement de caractère... Si cette culpabilité persiste, car toujours non avouée, elle est transmise dans l'espace (la famille, le milieu social et tout ce qui représente l'inconscient collectif) mais aussi dans le temps (de génération en génération) à d'autres inconscients (ou inconscient collectif) qui vont fournir cet alibi. Les enfants passent leur vie à tenter d'effacer symboliquement les culpabilités non avouées de leurs parents (provoquant des manifestations dites transgénérationnelles). En fait ils sont dans une véritable prison familiale. Ce n'est pas toujours le mal qui se manifeste comme alibi. Ce peut-être la mode (voitures 4x4, barbe de trois jours ou collier et moustache, piercing, tatouages...). Ce peut-être un goût prononcé (pour l'art, la nourriture, le sport, besoin de collection, etc.). Cela peut être un comportement systématique (arriver en retard, arriver en avance, ne pas terminer les taches entreprises...).

Pourquoi le bien? 
Lorsque le sujet vit dans la vérité, reconnaissant ses limites, accueillant la réalité même si celle-ci est très frustrante ou brutale (avec la notion de manque), exprimant son inavouable, son fonctionnement cérébral est totalement différent. Grâce à la confidence (l'aveu de sa faiblesse), le sujet n'est plus manipulé par son inconscient ni par les inconscients des autres.  S'il avoue ce qu'il n'a jamais dit à personne, il provoque la disparition de la compensation symbolique inconsciente qui s'était mise en place (le symptôme, un alibi automatique) si celle-ci est réversible. Car malheureusement, à priori, un doigt coupé ne repousse pas.

Une autre explication bien plus perturbante ? Pourquoi cette noyade en bord de mer d'une fillette de 11 ans? Parce qu'elle a gardé sans rien dire le souvenir d'une colère de son père qu'elle avait provoqué à 5 ans et demi (la moitié de l'âge de 11 ans) en cassant un objet précieux à ses yeux? «Tu fais toujours des bêtises et d'ailleurs, à ta naissance, tu as failli tuer ta mère». Effectivement, la maman avait fait une hémorragie sévère au moment de l'accouchement, hémorragie qui avait mis sa vie en danger. Des propos extrêmement violents du père qui ont condamné l'enfant au silence, car trop jeune pour répliquer.
Ce souvenir va se réveiller à 11 ans quand la fillette se trouve en vacances chez ses grands parents paternels, loin de son père violent. La mer est symboliquement «la mère» et aussi une poche des eaux. En ne sortant pas de la poche des eaux, en ne naissant pas symboliquement hors de l'eau de mer, donc en mourant réellement noyée, elle ne peut plus être coupable de mettre en jeu la vie de sa maman à sa naissance! C'est aussi cela la compensation symbolique inconsciente.

Redoutable symbole et alibi de pacotille. Sans le savoir, nous sommes tous condamnés à vivre en permanence au passé compensé. Osons donc en prendre conscience pour mieux vivre.

Editeur : Le Jardin des Livres

Nombre de pages : 246 pages

Prix : 24,00 euros

 

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