Europe - Italie, Qatar et Mexique sont co-auteurs de l'asservissement des travailleurs cubains

 - Italie, Qatar et Mexique sont co-auteurs de l'asservissement des travailleurs cubains

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Par Prisoners Defenders, le 13 Décembre 2022

Italie, Qatar et Mexique sont co-auteurs de l'asservissement des travailleurs cubains

Les contingents de médecins cubains sous contrat avec l'État cubain ont été dénoncés par les Nations Unies, le Parlement Européen et de nombreux autres organismes, pour esclavage et séparation forcée des enfants et des parents s'ils refusent de travailler, prenant ainsi en otage les familles des travailleurs.

La position active des gouvernements de la région de Calabre (Italie), du Qatar et du Mexique dans la sous-traitance de contingents de professionnels de la santé au gouvernement cubain dans des conditions d'esclavage soutient l'accusation formelle de ces gouvernements auprès des Nations Unies et de la Cour pénale internationale (CPI) pour trafic d'êtres humains, esclavage, persécution et autres actes inhumains, crimes contre l'humanité tels que définis par l'article 7 du Statut de Rome. Prisoners Defenders a soumis aux Nations Unies et à la CPI un élargissement de la plainte (déjà admise à l'examen de la Cour Pénale Internationale, ou CPI) étendant l'implication de ces trois pays dans le système d'esclavage qui a déjà été largement dénoncé par Prisoners Defenders devant ces instances et d'autres, dont beaucoup ont adopté cette plainte et condamné les faits.

Les conditions légales et contractuelles dans lesquelles les professionnels de la santé cubains vivent à l'étranger violent toutes les normes internationales du travail et soumettent les professionnels à des lois qui outragent explicitement la condition humaine jusqu'aux limites médiévales en termes de servitude et de trafic d'êtres humains. Les contrats de Cuba avec ces médecins soutiennent en outre la soumission des travailleurs à la loi cubaine sur le territoire de ces trois pays, ce qui dynamite toute la législation internationale et celle de ces trois Etats. Parmi les lois cubaines qui réglementent ces contingents médicaux, on peut citer les suivantes :

Code pénal cubain

"Art. 176.1. Tout (...) employé chargé de l'exécution d'une mission en pays étranger qui l'abandonne, ou qui, l'ayant achevée, ou ayant été invité à tout moment à y retourner, refuse, expressément ou tacitement, de le faire, est passible d'un emprisonnement de trois à huit ans. 2) La même peine est encourue par tout (...) employé qui, en mission à l'étranger et contre l'ordre exprès du Gouvernement, s'installe dans un autre pays.

Résolution législative 368 de 2020 du MINCEX

Obligations (verbatim, textuels) :

Retourner à Cuba à la fin de  leur service à l'étranger ;

Informer leur supérieur immédiat de leurs relations amoureuses avec des nationaux ou des étrangers, résidant ou non dans le pays où ils fournissent des services et, le cas échéant, de leur intention de se marier dans le pays où ils fournissent des services.

Infractions gravement sanctionnées (verbatim. textuel) :

 

Participer à des événements sociaux publics sans autorisation appropriée ;

Emettre des avis ou des évaluations sur les réseaux sociaux (...) sans avoir reçu d'instructions et d'autorisations préalables pour le faire ;

Entretenir des relations amicales ou d'autres liens avec des personnes qui prennent des positions hostiles ou contraires aux principes et valeurs de la société cubaine et de la révolution cubaine, qu'il s'agisse de nationaux, d'étrangers ou de Cubains résidant ou non dans le pays où le service est fourni ;

Conduire des moyens de transport sans y être autorisé [par Cuba], qu'ils aient ou non un permis de conduire valide dans le pays de destination.

Droit de la migration 1312

L'article 24.1.e) stipule que si un professionnel est déclaré DESERTOR par les autorités, il devient un "indésirable" et peut être interdit d'entrée dans le pays aussi longtemps que le gouvernement le souhaite, en violation flagrante de l'article 13 de la Déclaration universelle des droits de l'homme. À cause de cela, des milliers d'enfants sont devenus orphelins à Cuba et le Comité des droits de l'enfant des Nations unies a élevé le niveau d'alerte à l'égard de l'État, lui demandant en juin de cette année de mettre fin à la séparation forcée des parents et des enfants pendant huit ans pour cette raison.

De nombreuses institutions et organisations se sont déjà exprimées sur cette question, condamnant notamment l'esclavage auquel sont soumis les professionnels cubains à l'étranger :

  • Haut Commissaire des Nations Unies aux droits de l'homme
  • Comité des droits de l'enfant des Nations unies
  • Fondation des droits de l'homme
  • Human Rights Watch
  • La Commission interaméricaine des droits de l'homme
  • Le Parlement européen
  • Le Département d'Etat des Etats-Unis
  •  
  • Ce rapport passe en revue les conditions juridiques qui asservissent ce groupe et détaille des particularités inquiétantes en Italie, au Qatar et au Mexique.
  • LISEZ LE RAPPORT COMPLET MAINTENANT

 

 

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